Dans le cadre des négociations des matières locales des conventions collectives des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec, la Loi prévoit que les établissements de santé et leurs partenaires syndicaux bénéficient d’une période de 18 mois pour en venir à une entente. En date du 1er octobre 2018, date butoir des négociations actuelles, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides et l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) ne sont pas parvenus à une entente à la satisfaction des deux parties, et ce, malgré une ronde de rencontres continues.
Dans ce contexte, tel que prévu par la Loi, les négociations entre l’employeur et la partie syndicale sont interrompues jusqu’à ce que le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale identifie un médiateur-arbitre qui accompagnera les parties et, ce dernier, sera appelé à statuer sur les différentes matières locales qui seront en vigueur pour les prochaines années.
« Nous allons collaborer activement au processus de médiation. Notre objectif demeure le même que celui qui a alimenté nos négociations avec tous les syndicats, soit d’offrir à nos équipes les meilleures conditions de travail possible, et ce, tout en assurant des services de qualité à la population », précise
M. Jean-François Foisy, président-directeur général du CISSS des Laurentides.
Rappelons qu’en juillet dernier, le CISSS des Laurentides a ratifié l’entente avec la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ-Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides). Une entente de principe avec le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Laurentides en santé et services sociaux – CSN sera quant à elle aussi soumise dans les prochains jours à l’assemblée des membres. Précisons également qu’à l’échelle nationale, un seul établissement de santé a pu conclure une entente avec l’APTS à l’intérieur des délais prescrits, soit le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.