Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides annonce la signature de deux ententes avec le Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), une première au Québec. Ces ententes conduiront à la stabilité de postes pour près de 1 800 infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes qui travaillent à temps partiel dans la région.
Le CISSS des Laurentides a choisi de relever le défi d’un mode de gestion plus ouvert afin de permettre à son personnel de modifier le nombre de jours de travail qu’il souhaite par semaine, et ce, dès l’embauche. Pour Rosemonde Landry, présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides, ce changement était un incontournable : « Depuis plusieurs années, nous souhaitons offrir à notre personnel infirmier de meilleures conditions de travail, autant sur le plan personnel qu’au sein des équipes. Nous croyons que cet objectif passe par notre flexibilité comme établissement à organiser le travail en fonction des besoins de notre personnel, tout en assurant une offre de service sécuritaire et de qualité à la population. Je crois sincèrement que ce souci que nous avons envers nos équipes de soins apportera la stabilité souhaitée. »
La première entente Rehaussement des postes à temps partiel offre à tous les employés en soins infirmiers à statut temps partiel de rehausser leur poste du nombre de journées désirées. La seconde entente, Mutations volontaires des postes à temps partiel et postes d’embauche est d’une durée de deux ans avec possibilité d’être prolongée. L’entente permet à l’employé, après l’obtention d’un poste à temps partiel, de rehausser le nombre de journées du poste offert, à sa demande. Si par exemple une infirmière obtient un poste à sept jours de travail par deux semaines, elle pourra le modifier soit à la baisse jusqu’à quatre jours par deux semaines, soit à la hausse jusqu’à huit jours. Le même principe s’applique pour le personnel nouvellement embauché.
Au cours des dernières années, le CISSS des Laurentides a poursuivi ses efforts afin de favoriser la présence au travail, d’améliorer les conditions d’exercice du personnel et de stabiliser ses équipes de travail. Le développement de nouveaux postes en autosuffisances (employés disponibles en surplus des structures courantes) était une première étape dont les résultats s’annoncent très positifs. Le souhait de l’établissement demeure de diminuer le recours à la liste de rappel et à la main-d’œuvre indépendante et d’abolir le recours au temps supplémentaire obligatoire.